mercredi 27 janvier 2010

Disney. Un capitalisme mondial du rêve


Disney. Un capitalisme mondial du rêve
Préface de Philip G. Cerny


Alexandre Bohas




Comme toutes les majors hollywoodiennes, la firme Disney est fréquemment accusée de dégrader le septième art, d’aliéner les publics et de produire un cinéma standardisé.

Cet ouvrage analyse au contraire le fondement artistique de sa domination mondiale. Il montre en particulier comment sa prépondérance culturelle contribue à l’émergence d’une civilisation mondiale des loisirs. Mais si Disney a su façonner un univers narratif et concevoir un label reconnu de tous, son pouvoir n’en reste pas moins vulnérable. En effet, l’appropriation de sa culture par le public n’est jamais définitivement acquise. À cette fragilité, s’ajoute une compétition commerciale plus âpre que par le passé. Ainsi, cette entreprise est-elle aujourd’hui confrontée à un double défi : satisfaire un impératif de renouvellement créatif tout en se développant dans la logique d’une finance mondialisée.

Alexandre Bohas est diplômé de l’IEP de Bordeaux et docteur en science politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Spécialiste d’Économie Politique Internationale, il enseigne les relations internationales à l’Université depuis plusieurs années. Ses recherches portent particulièrement sur la mondialisation culturelle et la puissance américaine. Il a notamment publié avec Josepha Laroche, un ouvrage intitulé Canal+ et les majors américaines. Une vision désenchantée du cinéma-monde.

Philip G. Cerny est professeur d’économie politique internationale au Département de science politique de la Rutgers University-Newark (États-Unis) depuis 2004 après avoir enseigné de nombreuses années dans les universités de Manchester, York et Leeds. Il est en particulier l’auteur de Rethinking World Politics, A Theory of Transnational Neopluralism (2009).

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