Sauver la face, sauver la paix.
Sociologie constructiviste des crises internationales
Toutes les crises internationales ne se transforment pas en guerres. En fait, leur issue pacifique ou belliqueuse dépend aussi de la gestion politique de leurs dimensions symboliques. À cet égard, le respect et la compréhension de l’ennemi potentiel jouent un rôle particulièrement important.
S’inscrivant dans le courant constructiviste, cet ouvrage traite des alternatives aux postures offensives et dissuasives. Il entend montrer qu’une politique de reconnaissance – fondée sur l’empathie – peut parfois permettre d’apaiser des tensions internationales et d’éviter ainsi des conflits meurtriers.
Cet ouvrage inaugure la série Synthèses de la collection Chaos International. Avec celle-ci, il s’agit de rendre compte – en moins de 130 pages – des principales théories des relations internationales.
Thomas Lindemann est agrégé de science politique, professeur à l’Université d’Artois et attaché au CERAPS de l’Université de Lille. Il enseigne également à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et à l’IEP de Paris. Il a notamment publié Les Doctrines darwiniennes et la guerre de 14, Economica, 2001 ; Penser la guerre. L’apport constructiviste, L’Harmattan, 2008 ; et Causes of War. The Struggle for Recognition, ECPR, 2010.
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